Pour ou contre la suppression des notes ŕ l’école et au collčge

8 décembre 2010 par admin

Nous reprenons ci-dessous l’article paru le 18/11 dans Ludovia intitulé ” L’UNI s’oppose ŕ la suppression des notes ŕ l’école et au collčge”

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Alors que 20 « personnalités » viennent de signer une tribune dans le Nouvel Observateur (parue jeudi 17 novembre) appelant ŕ supprimer les notes ŕ l’école, l’UNI rappelle son opposition ŕ ce projet démagogique et purement idéologique qui conduit ŕ une baisse du niveau et de la motivation des élčves. 

En effet, cette proposition est directement inspirée par les théories de la Nouvelle éducation, qui avaient prospérées dans les années 70.  L’objectif est de remplacer l’évaluation des connaissances par une évaluation centrée uniquement sur les compétences et les comportements. 

La suppression des notes est un échec 

Cette évaluation dite « formatrice » est un échec et plusieurs pays (Sučde, Suisse, Québec, Danemark) viennent d’abandonner cette pratique aprčs l’avoir expérimentée durant quelques années (cf. ŕ ce sujet la note du Centre d’études et de Recherches de l’UNI). 

En France, des enseignants d’une classe de 6čme du lycée Collčge Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi,  en 2009,  la suppression des notes. 

Contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation  des élčves. Au contraire ! 

Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas ŕ la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élčves ont eu tendance ŕ devenir moins compétents au cours de l’année ŕ cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élčves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas ętre une solution pour agir sur la motivation des élčves. »

 Les enseignants concluent donc ŕ la nécessité de revenir ŕ un systčme classique de notation, systčme qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élčves eux-męmes. 

12 000 signataires contre la suppression des notes
Déjŕ 12 000 personnes ont signé la pétition de l’UNI contre la suppression des notes. Ce succčs prouve que les français restent attachés au systčme traditionnel de l’évaluation des connaissances par des notes. Espérons que les pouvoirs publics entendent les 12 000 premiers signataires de notre pétition et pas les 20 hérauts d’un pédagogisme idéologique qui ont signé l’appel du Nouvel observateur.

Sortie de l’échec scolaire et parcours avec succès d’enfants dyslexiques

8 novembre 2010 par admin

La dyslexie concerne entre 5 et 10% d’élèves suivant les sources et le niveau des troubles pris en compte.
Un quart des élèves en échec scolaire serait dyslexique.

Dans le cadre de l’activité de soutien et coaching scolaire HAPPYPARENTS, nous avons eu l’occasion de suivre des enfants concernés par ces difficultés.
Il s’avère que les méthodes que nous proposons leur ont permis de reprendre confiance et de réussir.
Ces méthodes que nous transmettons à des formateurs et des parents permettent à un plus grand nombre d’enfants de transformer leur handicap de départ en force.

Voici deux témoignages de parcours d’enfants dyslexiques  (interviews des 2 enfants et des 2 mamans : 4 vidéos) avec leurs recommandations pour les familles dans la même situation.
http://www.happyparents.com/enfants/dyslexie-dyscalculie

Dans un prochain article nous publierons les recommandations d’une orthophoniste.

Bien à Vous,

Bernadette et Eric Dullin
HAPPYPARENTS

Un article dans le Dauphiné Libéré sur le lancement d’activité de Séverine Primatesta

5 octobre 2010 par admin

Séverine Primatesta, qui a débuté sa formation HAPPYPARENTS en Juin, et a démarré son activité en Aoűt, vient d’obtenir un bel article dans le Dauphiné Libéré.
Ce dernier reprend tout ŕ fait la philosophie et les caractéristiques de nos formations. Bravo Séverine!

Article du Dauphiné Libéré du 3 Octobre 2010 sur le lancement d'activité de Séverine Primatesta

Je m’ennuie ŕ l’école : une institutrice me pose la question ….

30 septembre 2010 par admin

Une institutrice me pose la question : que feriez-vous si la maman de votre élčve de 6 ans (qui a sauté une année) dit qu’elle s’ennuie dans votre classe car ce n’est pas assez avancé pour elle. Pourtant vous suivez bien le curriculum de l’année scolaire en cours ?

Je pense qu’il est difficile de répondre dans l’absolu. Que veut dire l’enfant quand elle dit : je m’ennuie.

C’est trop facile ?

J’ai peur des enfants dans la cour ?

La maîtresse ne m’apprend pas grand-chose ?

Je n’aime pas l’école ?

Maman me manque ?

D’une école ŕ l’autre le niveau est loin d’ętre le męme et peut ętre que les exercices proposés ne la challengent pas assez

Dans ce cas, l’enfant habite peut ętre un quartier qui ne permet pas de proposer des exercices trop difficiles ; et, l’enfant ne se sent pas “rassasié”. Peut ętre existe-t-il pas trčs loin, une autre école qui lui correspondrait mieux.

D’une maničre générale, je n’aime pas faire sauter trop de classes aux enfants. Ils sont des ętres humains qui en plus de développer leur intelligence doivent développer leur ętre. Devenir adulte prend une vingtaine d’années, dans le meilleur des cas. Aussi, quand ils grimpent trop vite les niveaux de classe, ils sont en déphasage personnel

Ces enfants qui en demandent, il faut leur faire développer des talents en parallčle : les mettre dans une école bilingue ou leur faire faire beaucoup de sport ou du dessin, ou de la musique. On peut les inscrire ŕ un club d’échecs, au golf, faire de la compétition, ….

Toutes ces autres facettes d’excellence seront au service de sa vie et lui développeront son intelligence tout en le laissant vivre chaque année de sa vie comme un enfant de 6 ans, de 7 ans, de 8 ans…

On en fait alors des ętres équilibrés et complets

Bernadette Dullin

Gérer les disputes entre frčres et soeurs

30 septembre 2010 par admin

Réflexions inspirées du livre “10 Astuces de Parents pour gérer les disputes entre frčres et soeurs” aux Editions Fleurus avec utilisation d’ extraits.

Les disputes entre frčres et sśurs font partie intégrante de la vie de famille. Elles offrent aux enfants de multiples occasions de s’affronter, de la dispute anodine autour d’un dvd au conflit plus important.
Elles sont l’occasion d’exprimer souvent une frustration, une jalousie, un besoin de s’affirmer (attitude qu’on n’arrive pas ŕ avoir ŕ l’école…) un besoin de vérifier si on est ou non autant aimé que le frčre ou la sśur.
Les enfants cherchent souvent ŕ tester leur côte d’amour. Ce jeu est dangereux pour eux. Les trois quarts du temps, nous tombons chaque fois ŕ côté. On intervient au premier degré et souvent mal : on entend que les choses se passent mal, on passe un śil au moment oů l’un a la main sur l’autre ! On intervient illico presto sans męme demander ce qui s’est passé auparavant. Si ça se trouve, l’enfant, ayant la pantoufle ŕ la main, a enduré le martyre depuis le matin et au moment oů enfin il réagit, on intervient en le jugeant mal. Or, il se joue un enjeu parfois trčs important qui nous est occulté par la violence du spectacle offert. Il  faut donc se retenir d’intervenir brutalement et de maničre instinctive, violence rendue pour violence donnée. Essayer de comprendre la problématique qui se met ainsi en scčne, surtout s’il y a récidive.
Nous, parents, nous nous  sentons bien souvent démunis, tristes face ŕ ces relations conflictuelles. Parfois, elles nous rappellent des choses pénibles que nous avons vécu nous-męmes jeunes, au risque de projeter sur nos enfants des difficultés imaginaires ou transgénérationnelles. Nous avons le réflexe naturel de nos parents dans nos interventions spontanées. Il faut que nous prenions du recul…

Nous aimerions tant que notre petite famille vive l’idéal culturel : le havre de paix oů il fait bon se ressourcer…

La dispute, un passage nécessaire
Et si ces disputes étaient la scčne oů s’exerce leur personnalité, oů ils s’entraînent pour la vie ? Et si elles étaient positives pour se construire ?
Elles sont l’occasion d’apprendre ŕ partager, ŕ dialoguer, ŕ s’affirmer sans s’énerver…
Si vous ętes témoin de ce genre de contexte, alors, prenez du recul avec le conflit qui se déroule sous vos yeux. Laissez-faire.
A l’âge adulte, vous verrez qu’ils auront plaisir ŕ se rappeler certaines situations et se provoqueront ŕ nouveau pour se rappeler le bon vieux temps et en rire ensemble.
Par ailleurs, chaque famille a sa maničre d’échanger. Chez certaines, le niveau sonore est trčs élevé ; certains pourraient  interpréter l’échange comme une dispute alors qu’il ne s’agit que d’une discussion animée…

La dispute au fil du temps
Petit, la dispute passe souvent par le geste ; on tape pour dire sa souffrance ou son désaccord.
On n’a pas forcément les mots pour se dire ce qu’on a sur le cśur. L’émotion qui ne peut se dire va directement commander le geste qui repousse, qui exprime la rage, qui tape et fait mal. J’ai mal et tu vas avoir mal ŕ ton tour.
Quand on est petit, on adore jouer comme deux petits chiots. On commence par des petites chamailleries pour rire. On se provoque pour jouer.
Or, soudain, et le changement est aussi violent qu’immédiat, l’un des deux va passer de la connivence ŕ la douleur, la colčre, la violence. Que s’est-il passé ? Est-ce que tout d’un coup, ce qu’on vient de vivre en un quart de seconde angoisse, rappelle une situation pénible oů un amalgame se crée ? Ce qui faisait rire tout ŕ l’heure, fait mal maintenant. Le coup a été maladroitement donné ou un mouvement a fait que le coup n’a pas été reçu au męme endroit… Et on bascule dans la bagarre.
Notre rôle est naturellement d’ętre les gardiens de leur sécurité physique, d’autant plus s’il y a un gros écart d’âge entre les protagonistes…
Ensuite, viendra le moment de comprendre ce qui s’est passé et de construire afin que cette situation ne se reproduise plus.

Voici donc 10 astuces pour vous aider parents :
1 – Repérer les causes des disputes pour les anticiper
. le soir, au retour de l’école ou du travail, tout le monde est fatigué. C’est le moment d’ętre trčs présent, complčtement disponible pour eux. Une fois couchés, vous aurez du temps pour faire tout ce que vous souhaitiez. En leur accordant ce temps, vous allez en gagner ! Entre nous soit dit, c’est bien plus satisfaisant de donner de l’amour, de l’écoute, des câlins, un goűter, … que d’arbitrer, hurler, ordonner, réparer,… Leur faire poser leur journée avec ses joies et ses difficultés autour d’un bon goűter. Ils vont alors pouvoir décharger leurs contrariétés. Une fois mis en mots, le stress tombe.
Il est donc souhaitable d’organiser notre planning d’adulte autour du leur. Ca paraît astreignant mais nous sommes aussi gagnants qu’eux. Etant respectés dans leurs besoins et leurs rythmes, ils sont bien dans leur vie, paisibles et gais.
. Parfois, lorsque les enfants s’ennuient, ils recherchent de la compagnie pour pallier ŕ leur mal ętre. Ils essaient d’attirer l’attention sur eux. Comme ils ne sont pas bien, leur maničre de faire est dérangeante.
Il est important que chaque enfant ait son territoire, un espace dans la maison qui lui appartienne, oů il peut se réfugier quand il a besoin d’ętre seul. Quand le frčre ou la sśur a des problčmes, il en est isolé de fait. Je pense particuličrement au moment des devoirs le soir lorsqu’il y a des grands qui ont du travail et des petits qui n’en ont pas encore. Je pense aussi ŕ la nécessité de respecter les rythmes, les temps de sommeil  et de repos, le soir ou le matin.

2- Se fixer un seuil d’intervention
. Il est bon de ne pas intervenir dčs le déclenchement du conflit. Et quand on sent que c’est
              assez, pourquoi ne pas venir en chuchotant : « dans cette maison, on ne parle pas plus
haut que ça ! »
. Intervenir avant qu’ils en passent aux mains
             . Toutefois, il faudra veiller ŕ ce que l’intervention ne dramatise pas l’événement

3 – Intervenir
. Chez les tout petits, comme ils ne peuvent mettre en mots leurs émotions, ils se jettent sur
le jouet convoité sans égard pour l’autre qui l’a entre les mains. L’intervention permettra
d’éviter certain danger.
. Chez les plus grands, des différences de stature peuvent rendre l’affrontement physique
dangereux ; l’intervention est donc aussi nécessaire…
. Ensuite, verbaliser : les coups peuvent ętre dangereux. La colčre peut faire mal sans le
vouloir. Il existe forcément une autre maničre de faire. Par exemple venir voir l’adulte pour
lui dire sa jalousie, son chagrin, sa frustration, sa colčre…
. Confisquer ?
Deux enfants veulent le męme jeu… Peut ętre que dans le moment de folie, confisquer est ce qui est le plus efficace. Mais ça n’apprend rien et si le jeu est ensuite remis en circulation, il est fort ŕ parier que le problčme se représentera. Certains jeux sont momentanément populaires dans une fratrie. Il suffit qu’ils deviennent le truc de l’un d’entre eux pour que ça devienne le truc de tous les enfants !…


4 – Prendre le temps de parler

Une fois, le calme revenu, il faut revenir sur ce qui s’est passé et en profiter pour apprendre ŕ gérer cette situation de façon ŕ ce que la solution paraisse équitable et évidente ŕ l’avenir. Vous saurez que la solution est excellente lorsqu’il n’y a plus résurgence de disputes sur le męme problčme.
Les enfants adorent ętre acteurs de leur vie. Pour la confiance en soi et l’estime de soi c’est édifiant. Leur apprendre ŕ dire leurs émotions, ŕ dire leurs ressentis les aidera ŕ se positionner avant que le problčme n’existe. De fait, les conflits n’auront plus lieu.
. Conseils :
1- Au lieu de chercher le coupable, il vaut mieux essayer de comprendre quel est le véritable enjeu du problčme. Parfois, tous les enfants impliqués se sentent victimes, męme celui ou ceux qui en sont objectivement ŕ l’origine. La vérité est qu’il(s) se sente(nt) frustré(s) de ne pas obtenir satisfaction naturellement. D’oů leur ressenti de victime…

2- Il est difficile de bien intervenir « ŕ chaud » ! Demander ŕ chaque enfant d’aller retrouver son calme dans sa chambre. On cherchera ŕ comprendre et régler le problčme plus tard quand tout le monde aura retrouvé son calme.
Il est important de leur apprendre ce qui s’est passé dans l’esprit de l’autre. Il est important de leur apprendre ŕ se mettre ŕ la place de l’autre, de les amener ŕ connaître l’autre…

5 – L’heure des réparations
. On leur demande souvent de se dire pardon. Ce mot correspond souvent seulement ŕ deux
syllabes prononcées pour faire plaisir pour avoir la paix avec l’adulte mais pas avec le frčre
ou la sśur. D’ailleurs, on entend bien dans le ton de la voix que l’enfant n’adhčre pas ŕ ses
excuses.
Je ne veux pas dire qu’il est inutile et non bienvenu (parfois au contraire, il est sincčre et
l’occasion d’éprouver ŕ nouveau toute son affection pour l’autre et son repentir. Il est
important afin que la famille évacue les mauvais moments vécus et signe la fin des
hostilités).
Je veux dire que parfois, il n’est pas suffisant. Quand un objet a été cassé ou que des paroles
particuličrement violentes ont été dites, un pardon prononcé du bout des lčvres n’allčge
pas les cśurs lourds. Dans ce cas, que ce soit l’enfant qui a commis la bętise ou celui qui
en est victime, il se vit un besoin de réparation.
. Comme on parle souvent des disputes, on pensera aussi ŕ évoquer souvent la chance
d’avoir une fratrie. Les enfants uniques souvent déplorent leur manque de frčre ou de
sśur. Je me souviens combien de fois je disais ŕ mes deux filles combien elles avaient de
la chance de « s’avoir » toutes les deux pour sśur. L’une disait toujours NON et l’autre
disait toujours OUI. Or dans la vie, on a besoin de savoir dire les deux ; je leur disais
toujours vous ętes l’exemple parfait pour l’autre pour l’aider ŕ grandir.

Un jour une psychologue contactée justement pour ces problčmes de disputes m’a
impressionnée. Elle a reçu chacune de mes filles. Elle m’a écoutée. Ensuite, elle a passé
deux ou trois séances ŕ nous faire des compliments de chacune devant les deux autres. Et
les problčmes se sont dissous d’eux-męmes. C’est toujours l’image du verre ŕ moitié vide
ou ŕ moitié plein… Au lieu de focaliser sur les disputes, appuyons sur les qualités de
chacun. Aidons-les ŕ gérer leurs conflits et surtout éternisons-nous sur le bonheur
d’ętre ensemble.

6 – Punir ?
Je préfčre le mot réparation plutôt que le mot punition. S’il en était une que j’accepterais
d’adopter ce serait celle-ci : les priver de jouer ensemble toute une aprčs midi. Je suis
pręte ŕ gager d’ailleurs que nous serions obligés d’empęcher toutes les tentatives de
rapprochement…

7- Faire diversion
. Trčs souvent les enfants créent un problčme car ils aimeraient qu’on s’occupe d’eux.
Supposons que ce matin-lŕ ou ce jour-lŕ vous soyez trčs occupé(e). Au lieu de stresser ŕ
l’idée de faire ce que vous avez ŕ faire et d’ętre dérangé(e) par les enfants, commencez par
vous occuper de chacun d’eux en leur faisant faire une petite activité absorbante : coloriage,
pâte ŕ sel, …  activité qu’ils pourront poursuivre et qui canalisera leur énergie.

Si vous avez besoin d’un temps plus important, bien que je n’aime pas ce recours,
il est précieux : accordez-leur le temps de regarder un film.

De toute façon, les enfants réclament un temps d’écran. Ce jour-lŕ, vous le placerez au
moment oů vous en avez besoin.
. Un enfant ŕ la fois : en observant bien nos enfants, nous savons que si tel enfant a cette moue, ou cette attitude, c’est qu’il(elle) est en manque… Aussi, nous allons l’inviter ŕ venir ŕ la cuisine par exemple pour lui faire battre les śufs ou « saucer » le fond du saladier oů on a fait une pâte ŕ gâteau. En répondant ŕ ce besoin affectif, la cause du conflit s’estompe d’elle-męme.
. Dans une famille, chacun a besoin d’une relation individuelle avec chacun. Ce tęte ŕ tęte permet d’ailleurs non seulement d’échanger un moment privilégié, affectif mais aussi de mieux connaître son enfant et de mieux le guider pour le faire grandir. Par ailleurs, aprčs une journée difficile, les enfants, fréquemment, transforment leur contrariété en agressivité et n’importe quel prétexte va mettre le feu ŕ la maison. C’est alors qu’une parole valorisante, un gros câlin répareront la blessure cachée. Le sourire revenu, aucun orage ne planera dans le ciel de la famille.

8- Créer une bonne ambiance

. Adultes, parfois, nous sommes intransigeants sur chaque point négatif de nos enfants (en revendiquant, dans la Vie, il faut bien tout savoir faire ou on n’en est pas mort…. Alors on exige, on contraint sans demi-mesure).
Voici ce que nous avons fait dans notre famille : nous avions prévu un planning hebdomadaire des tâches quotidiennes pour chacun. Je me suis rendue compte qu’il y avait dérapage mais en męme temps mes filles m’ont fait découvrir quelque chose de précieux : Marie aimait mettre la table. Delphine en revanche préférait aller chercher le courrier. Il ne faut pas croire chez nous que ce soit la « corvée » la plus agréable car nous avons 80 m d’une trčs grosse pente ŕ gravir et puis il y a les jours ensoleillés et les autres.
J’étais contre la spécialisation des personnes ŕ des tâches spécifiques ; mais je me suis rendue compte que l’harmonie familiale était ŕ son maximum lorsque je laissais les filles échanger dans une heureuse connivence ce qu’elles avaient ŕ faire
. Prendre l’habitude de souligner tous les progrčs et toutes les belles choses vécues ou réalisées. Je me souviens, nous faisions ça le dimanche soir, ŕ table. Nous faisions le point de la semaine en mangeant et nous nous réjouissions chacun pour chacun de nous dans la réussite personnelle des objectifs pris et atteints. Nous formulions ensuite d’autres objectifs pour la semaine suivante. Cette maničre positive de vivre a envahi nos vies. Il est important de donner l’habitude aux enfants de tenir les ręnes de leur vie. Du bien ętre de chacun dépend le bonheur de toute la famille
. Adultes, nous avons parfois « l’excellent » prétexte de la fatigue, du travail… des soucis… pour laisser aller, pour ne rien dire… Et puis, éclater tout d’un coup. Je pense que c’est un mauvais calcul. Męme si au début, on est obligé « de s’y mettre », on y gagne largement. Car au lieu de perdre le peu d’énergie qui reste en une énorme colčre, on va tout au contraire se ressourcer dans la joie du bonheur et de l’harmonie maintenus ou revenus…
. les rites familiaux propres ŕ sa famille sont précieux, quelque chose d’unique que « pour entre soi »… Par exemple, chez nous, c’est le repas crępes du dimanche soir. Pour d’autres famille, la maison de campagne le weekend…
. Le mythe de la famille qui nous habite secrčtement est justement ce désir fort de constituer une tribu solidaire, apte ŕ résister aux difficultés de la Vie.

9- Prendre du recul
. Les enfants ont parfois du mal ŕ « trouver » leur place. Derričre cette remarque est sous-
entendu parfois : je préfčrerai ętre l’aîné ou le dernier, ça a l’air nettement mieux !
Chez nous, réguličrement, depuis fort longtemps, étape aprčs étape, nous avons mis en
 mots les avantages et les inconvénients de chaque rang dans la fratrie. Combien de fois, les
 filles ont fait de grandes découvertes…
. En écoutant bien ses enfants, en leur accordant le temps et l’attention nécessaires, de   
nombreux problčmes ne vont męme plus se poser. En effet, les conflits surviennent
souvent quand les enfants réagissent ŕ des rčgles désučtes, qui ne correspondent plus aux
besoins actuels, ou ŕ des principes justes aux yeux des parents, mais complčtement ŕ côté
des besoins des jeunes !
. Adultes nous devons nous poser des questions : nos enfants nous renvoient une image
fidčle de nos comportements ou de nos réactions. Ils reproduisent les attitudes parentales
qui elles- męmes sont la reproduction de nos propres parents… D’oů l’importance, de
prendre du recul par rapport ŕ l’éducation que nous avons reçue et de faire nos propres
choix pour celle de nos enfants. Nous sommes responsables du maillon intermédiaire que
nous sommes entre ce dont nous avons hérité de nos parents et ce que nous transmettons
ŕ nos enfants. A nous de transmettre le meilleur et d’améliorer ce qui nécessite de l’ętre.

 
10- Savoir passer le relais
Il arrive souvent, au fil du temps, en raison de stress professionnels ou personnels que la Maman ou le Papa ne se sente pas trčs disponible, facilement stressé(e)et « irritable ». C’est bien humain…
La sagesse alors est de passer le relais ŕ son conjoint.
Par ailleurs, lorsque l’un des deux parents travaille loin, ne rentrant que le weekend, ou se déplace ponctuellement de temps en temps, il est important que l’adulte restant ŕ la maison fasse le lien. Le parent absent va revętir un rôle important d’arbitrage dans le compte rendu et la transmission des informations concernant les enfants.
Quand un enfant promet au téléphone, sa parole l’engage…
Les grands-parents, s’ils ont des relations harmonieuses avec leurs enfants peuvent ętre un relais précieux.
Dans quelques cas, le relais sera peut ętre un coach ou un psychologue

Conclusion :Conclusion :
En guise de conclusion, la dispute, parce qu’elle est langage, parce qu’elle est signe de vie, offre ŕ toute la famille l’occasion de dialoguer et d’apprendre. Elle invite parents et enfants ŕ mieux se connaître pour construire ensemble une vraie famille, loin de cette image lisse et sans relief dont nous ręvons.
Ce cheminement en famille est également trčs enrichissant pour l’éducation ŕ la vie sociale des enfants

Bernadette Dullin

Pour des parents souhaitant s’impliquer dans le soutien scolaire et l’education “émotionnelle et relationnelle” de leurs enfants

22 septembre 2010 par admin

HAPPYPARENTS (www.happyparents.com) va proposer des formations pour les parents, pour qu’ils soient ŕ męme d’accompagner eux-męmes leurs enfants sur la route du succčs scolaire et de l’équilibre personnel et relationnel, dans une ambiance familiale heureuse, ouverte et détendue.

Nous lançons une phase pilote, cliquez ici pour en savoir plus.

Bien ŕ vous,

Bernadette et Eric Dullin
HAPPYPARENTS

Sabine démarre son activité de soutien scolaire en Maths très rapidement après avoir fini sa formation en Juin dernier

3 septembre 2010 par admin

Voici un message de Sabine FIGHIERA qui a suivi la formation de formateurs Mathématiques HAPPYPARENTS d’Avril à Juin 2010, et a lancé ses premiers stages en Juillet et Août :

“Je t’envoie une copie de mon livre d’or pour le stage 4ème de la semaine dernière en maths. Il y avait trois dyslexiques sur 4 dont un sévère qui a osé laisser une trace écrite tellement il était content de cette remise à niveau. Il passe en 4ème et ne pensait pas avoir de problème en maths mais il a découvert plein d’astuces, il a compris l’importance des tables de multiplication …. il ne voulait venir que le premier jour et finalement s’est montré avide d’en savoir plus. Les autres aussi étaient ravis que la lumière se fasse sur certaines zones sombres !
Cette semaine je fais une mini-session de trois jours pour les primaires, une “pré-rentrée”, ils sont 5 et ça se passe très bien.”

Se former, vivre de soutien scolaire, de coaching scolaire et de coaching familial

19 août 2010 par admin

HAPPYPARENTS (www.happyparents.com) met au point des formations de formateurs pour accompagner les apprentissages de base et faire du coaching scolaire et familial.

Par ce Blog nous souhaitons mieux comprendre vos besoins et motivations  afin de proposer les formations les plus adaptées.

N’hésitez pas ŕ nous communiquer vos remarques, envies, frustrations, ręves, … sur le sujet

Bien ŕ vous,

Bernadette et Eric Dullin
HAPPYPARENTS

Un confort de vie et la joie de faire ce qu’on aime

19 août 2010 par admin

Et oui, si vous ętes passionné(e) par l’éducation et l’accompagnement des enfants et des familles, vous avez l’occasion d’en faire votre métier!

Par ailleurs notre démarche vous propose d’accueillir vos clients chez vous ou par teléphone ou  par Internet.

Vous aurez donc le confort de pouvoir concilier au mieux votre emploi du temps avec vos contraintes personnelles.

Quel plaisir le matin de ne pas avoir ŕ prendre sa voiture (ou autre) pour se rendre sur son lieu de travail ! Quel temps gagné ! Quelle disponibilité pour votre famille !

Trouver une reconnaissance professionnelle et la force d’un réseau

19 août 2010 par admin

Le plus important, ce n’est pas le “Bac+3 ou +4 ou +5” du formateur HAPPYPARENTS, c’est bien ses talents pédagogiques, sa capacité à transmettre de nouvelles notions (les notions de base du primaire au collège).
Le professionnalisme se mesure plus dans les démarches proposées, les outils pédagogiques utilisés et l’art d’entrer en relation avec son élève, que sur la possession de connaissances de haut niveau.
(Ex : en Mathématique, ce n’est pas votre compétence sur le calcul intégral ou tensoriel qui va vous aider à enseigner de manière simple, efficace et ludique comment factoriser ou développer )

Nos modules de formation fournissent ces démarches et les astuces pédagogiques associées pour optimiser l’enseignement.

Le formateur HAPPYPARENTS dispose donc d’une “valise pédagogique” unique sur le marché du soutien / coaching scolaire et parental. De plus la société HAPPYPARENTS (fondée par Bernadette et Eric Dullin) est également éditrice de méthodes d’apprentissages de base (Tables de Multiplication, Conjugaison, Lire l’heure) sous forme de supports papier ou de jeux videos, largement diffusées auprès des francophones (plus de 10 000 clients). Les nombreux témoignages spontanés (voir le site www.happyparents.com ) accréditent l’efficacité de nos méthodes.

Le formateur labellisé HAPPYPARENTS bénéficie donc d’une reconnaissance professionnelle et d’un label de qualité.

En plus d’être un centre de formations, HAPPYPARENTS anime son réseau de formateurs.

Des outils permettent aux différents formateurs de partager leurs expériences, leurs compétences (complémentarités) et de profiter ainsi de la force d’un réseau.